samedi 14 mai 2016

État critique

Fan Man, de William Kotzwinkle
Ayant très clairement la flemme de m'épancher sur 5000 signe à détailler comment et pourquoi ce livre est mauvais et devrait être envoyé manu militari au pilon, je vais simplement dire que je ne suis pas fan de Fan Man. Et oui, cette blague pourrie était voulue, elle donnera un avant-goût du livre aux amateurs de Kotzwinkle —car il y en a, les idiots et les incultes n'étant apparemment pas en voie de disparition— qui j'en suis certain apprécieront ce dernier opus.

Un sale type, de Stanley Elkin
Disons-le tout net, Stanley Elkin est un sale type. Ayant toutefois l'immense bonheur de ne pas le connaître, je me limiterai à noter que son style —si on peut appeler ça un style— devrait faire l'objet d'une étude littéraire doublée d'un état des lieux psychologique, afin d'une part de s'assurer que l'auteur soit immédiatement interné et ne quitte pas vivant l'asile psychiatrique, et d'autre part que ses écrits servent de référence pour la détection des meurtriers psychopathes violeurs d'enfants.

Sale temps pour les braves, de Don Carpenter
Sale temps pour les lecteurs, plutôt. Ce pavé de 1761 pages est proprement illisible. Ne me demandez pas de quoi ça parle, je n'en ai pas la moindre idée. Et si vous voulez mon avis, l'auteur non plus.

Au commencement était la fin, de Stanley Elkin
Elkin nous régale une fois de plus d'un étron en forme de livre, sorti tout droit de la fosse d'aisance qu'est son esprit. À réserver aux masochistes coprophiles.

L'ours est un écrivain comme les autres, de William Kotzwinkle
On se demande bien ce qui a poussé William Kotzwinkle à pondre un essai sur l'art de l'écriture, lui-même étant incapable d'écrire et l'ayant prouvé à maintes reprises au cours des dix dernières années. Une curiosité, aussi digne d'intérêt que le dernier gribouillage de ma nièce de deux ans.