mardi 26 mars 2013

Provisions



Il aurait fallu aller au marché, ce week-end, à Aubagne. C'est tellement meilleur. Des producteurs d'ici qu'il faut faire travailler, sinon ils disparaitront. Il faudrait  acheter le pain chez le boulanger qui pétrit lui-même, deux rues plus loin. Et le boucher de Ste Anne a de si bonnes viandes.
Je suis farouchement opposée au système de la grande distribution, à ces surfaces immenses et impersonnelles, à tous ces produits normalisés et fades.
C'était une résolution du 1er janvier, cette année: tous les samedis j'irai à Aubagne. Enfin, tous les samedis où j'aurai des invités à régaler le lendemain. Mais, bon, on est lundi, je sors de l'atelier d'écriture, le frigo est vide, et seul Carrefour est encore ouvert, avec un parking libre à cette heure-ci.
Entrée en sous-sol sinistre, escalator, chariot, ah oui, j'ai un jeton.
Flute, il y a encore beaucoup de monde aux caisses. Vite, vite, cette semaine je suis toute seule, enfin, il viendra les enfants mercredi mais ils adorent les pâtes. Alors, en vrac dans le chariot, pâtes, fromage rapé, ça gagne du temps, beurre, pain, plusieurs, congelés ils sont encore mangeables et ça m'évite de sortir la voiture tous les matins. Chocolat noir en tablette, Coca, oui, c'est un mauvais symbole, mais finalement j'aime ça, pommes, bananes, oignons, le persil, pas possible, vraiment trop fané.
Cartons de lait, packs de yaourts, oui, deux, la date de péremption est assez éloignée, fromage de chèvre, riz, huile de tournesol, un flacon en verre, quand même. Sopalins, PQ, une lampe, celle de la salle de bain est grillée, je ne sais pas la changer, mais si mon gendre passe, il l'aura sous la main.
Du temps, encore un peu, avant la fermeture? Ya-t-il des nouveautés au rayon livres?