vendredi 6 juin 2014

l'explosion

Cinq, on était cinq, on jouait. La maison était plus que rustique mais on jouait.
Puis il y eu l'explosion, la grande lumière qui brûle, tout est devenu blanc, chaud, tout a fondu, tout s'est déformé, on ne reconnaissait plus nos voisins nos jardins...
Ils sont partis, ils ont fuit, un long cortège s'est formé sur ce qui restait de  route, ils ont emporté ce qui restait de nos objets.
Je suis resté, j'ai percé le toit de mon abri, j'ai vu les statues cassées, les arbres morts mais je suis resté, j'ai regardé le bateau partir et pour vivre sur ma terre, ne pas fuir la misère, ne pas partir mes mains sont devenues racines.