mardi 17 janvier 2017

histoire aux mots imposés

Un jour, à midi, je marchais le long de la place juste avant la gare St lazare, il faisait froid, je remontais le col de mon pardessus, tout était gelé. Vers 13h., je décidais rapidement d'abandonner, je fis le tour de la plate forme d'autobus pour rentrer avec la ligne S, j'habite non loin du parc Monceau. je m'apprêtais à monter quand un voyageur m'interpella. Il prétendait être mon voisin et entama une conversation. Son chapeau était entouré de galon et un ruban descendait sur son cou. Il tira sur la manche de mon tailleur, fit sauter un bouton, me marcha sur les pieds et pour toute discussion me jeta à la figure des "camarades par ci, camarades par là" Il disait qu'il me connaissait, que même diminué il était très compétent, très fort pour apercevoir chez les hommes qu'il rencontrait, au premier coup d'oeil, sans faire exprès, la grandeur d'âme de l'homme qu'il avait devant lui.
 Le problème c'est qu'il n'avait pas regardé derrière mes cheveux tressés et mon encolure quelque peu échancrée.Et oui, je suis une femme.