Moi l'impératrice ordonne ma sépulture,
à l'ombre d'un olivier,
sur une colline de Crète,
quelque part sur la terre,
où les morts sont partout,
chez eux.
Du côté de Grenade,
pourquoi pas de Cordoue,
dans l'écrin dans jardin
andalou,
sans tombeau,
mais un voile blanc,
à même la Terre
Calme
est la dernière demeure
peuplée de chants d'oiseaux
du frémissement des fontaines
Un balcon sur la Toscane,
la lumière,
sur les murs de Florence
à la tombée du jour,
Un balcon sur la mer infinie,
le sable blanc de l'Ile de Djerba
au loin, chaleur, silence,
quelques maisons peintes à la chaux
volets bleus, toits arrondis
Tout respire le sud
dans ma dernière demeure
tous les Suds
qui n'auront fait qu'un
tout au long de ma vie
à l'ombre d'un olivier,
sur une colline de Crète,
quelque part sur la terre,
où les morts sont partout,
chez eux.
Du côté de Grenade,
pourquoi pas de Cordoue,
dans l'écrin dans jardin
andalou,
sans tombeau,
mais un voile blanc,
à même la Terre
Calme
est la dernière demeure
peuplée de chants d'oiseaux
du frémissement des fontaines
Un balcon sur la Toscane,
la lumière,
sur les murs de Florence
à la tombée du jour,
Un balcon sur la mer infinie,
le sable blanc de l'Ile de Djerba
au loin, chaleur, silence,
quelques maisons peintes à la chaux
volets bleus, toits arrondis
Tout respire le sud
dans ma dernière demeure
tous les Suds
qui n'auront fait qu'un
tout au long de ma vie