jeudi 14 novembre 2013

Ma Rose nourricière


Le jardin est l’antichambre de la cuisine
Une cuisine saine, semaine et dimanche compris
Chakchouka le lundi, mijoté de carvi le mardi
Rose aux fourneaux,  Georges à la bassine.


Tous les oignons que tu as épluchés, en tablier déchiré
Mes yeux ne me font pas pleurer
Tu restes belle et je regarde tes mains malaxer les boulettes
Ma Rose tu nous régales de ta cuisine aux mille facettes.

Ta  cuisine est une cathédrale de désir
Mon jardin la source de nos plaisirs
Je cueille pour toi le persil de tes envies.

Combien de  viande hachée tu as malaxée
Mille légumes tu as épluchés
Combien de courgettes farcies m’ont nourries.