mercredi 27 mai 2020

Avena Fatua




 Jolie et  aérienne ma chère folle avoine
S'épanouit partout des villes jusqu'aux pôles
Avena fatua dans la langue des moines
Sœur de la liberté insolente et fofolle

Compagne des enfants elle en a des milliers
Le long des tiges fines balancées dans le vent
Agrippés tendrement les fragiles épillets
Petits anges riant dans le vent frivolant

Aucune extravagance chez cette graminée
De longues feuilles vertes mais aucune corolle
Artifice inutile pour la beauté innée 

Quand je m'en vais l'été le long des chemins blancs
Je sais qu'elle m'attend ma chère avoine folle
Je la trouve toujours au soleil se dorant